L'outillage électro-portatif
Ces machines électriques, perceuses, scies circulaires et sauteuses, rabots, tournevis, ponceuses… rendent toutes d’inestimables services, même si l’assortiment complet coûte cher. Mais il peut être rentabilisé sur de longues années et servir en outre à bien autre chose qu’à la satisfaction d’un loisir, même passionnant. Un argument de poids au moment de voter le budget familial, mais il vous faudra alors assumer en étant mis à contribution pour d'autres travaux que la construction de votre réseau !
On a rien sans rien...
- les perceuses électriques portatives sont d’un emploi universel. Il s'agit d'ailleurs du plus ancien outil électrique à disposition des bricoleurs. Aujourd'hui, elles doivent avoir une puissance d'au moins 550 W. Le mandrin peut être à clé ou auto serrant, ce qui est bien pratique, mais dans les deux cas, une ouverture de 13 mm minimum est requise.
A fil ou à accumulateur rechargeable, la perceuse est l'outil de référence du tout bon bricoleur, encore convient-il de l'adapter à nos réels besoins : n'utilisez pas un perforateur surpuissant avec une mèche à bois !
Dans notre domaine, cet outil peut être avantageusement complété par un modèle sans fil, fonctionnant sur accumulateur sous des tensions allant de 3,6 à 24 volts. Faisant également office de visseuse – dévisseuse, il s'agit d'un outil particulièrement souple d'emploi dont il est maintenant bien difficile de se passer…
Naturellement, plus la tension est élevée, plus la perceuse est puissante et plus elle est chère. Préférez les batteries Li-ion, d'une capacité de 1,5 Ah, voir aujourd'hui de 2 ou 3 Ah, puissances qui allongent spectaculairement l'autonomie de la machine, mais qui ont naturellement un prix.
Une seule batterie peut suffire dans le cas de travaux d'amateurs, sinon, il peut être judicieux d'investir dans un deuxième accumulateur afin de poursuivre le travail sans devoir attendre durant la recharge. Le chargeur doit impérativement avoir un témoin de charge et si possible un indicateur séparé de fin de charge. Il existe aujourd'hui trois types de chargeurs : les classiques permettant une recharge en plus de 1 h 30 ; les rapides en 1 h 30 maxi et les ultra rapides capables quant à eux de recharger un accumulateur en moins de 30 minutes. A voir lors de l'achat en fonction de l'intensité des travaux prévus.
N'espérez aucune standardisation des batteries : autant de machines différentes, autant de batteries différentes et donc de chargeurs dédiés. Cela peut prendre de la place dans un atelier...
Quoi qu'il en soit, pour un travail intensif, l'option de deux batteries par machine peut se justifier.
- les mèches et les forets. A fil ou à accumulateurs, une perceuse seule ne sert strictement à rien sans ses indispensables compléments que sont les mèches et les forets.
Les plus connus des amateurs sont les forets hélicoïdaux, destinés plus particulièrement au travail du métal. On les emploi cependant souvent pour le travail du bois, sans autre risque que celui de bourrage, surtout avec des bois tendres.
Le remède est simple dans ce cas, il suffit d'interrompre le travail et de dégager l'hélice à l'aide d'une pointe.
Le mieux est naturellement dans ce cas d'utiliser de véritables mèches à bois, facilement reconnaissables avec leur pointe à vis qui permet en outre un centrage très précis du trou à percer et dont la forme de l'hélice autorise une évacuation efficace des copeaux, réduisant les risques de bourrages.
Dans notre domaine particulier, une ou deux mèches à béton, ne seront pas forcément inutiles. On peut en effet avoir besoin de fixer un tasseau au mur ou de tamponner un pied du réseau au sol pour assurer la stabilité de l'ensemble dans le cas d'un réseau installé à demeure. Dans ce cas, l'utilisation d'une perceuse à percussion est obligatoire et il faudra prévoir une cheville avant de procéder au vissage proprement dit.
Prenez soin de vos mèches et forets en les rangeant dans une boite adaptée. Outre la protection, ils seront ainsi plus rapidement accessibles sans avoir besoin d'en déterminer le diamètre avant la moindre utilisation.
Évitez ce type de rangement, en vrac : vous perdrez beaucoup de temps à retrouver la mèche au diamètre que vous recherchez. N'est-il pas en effet préférable de consacrer ce temps précieux et rare à jouer au train plutôt que de rechercher le foret de 6,7 mm dont vous avez besoin ?
Ce calibre sert à déterminer avec précision le diamètre des mèches.
Un calibre, une boite de rangement, un assortiment complet de mèches de 1 à 10 mm par dixième de millimètre : déjà un bel investissement, prenez en soin, il vous fera ainsi un bel usage.
Dans cette catégorie d'outils, une scie cloche rendra de grands services. Il s'agit d'un outil combinant un foret servant de guide de centrage et une véritable scie cylindrique assurant la découpe du bois et du contre-plaqué jusqu'à 50 mm de diamètre environ. Pour les travaux plus importants, on peut préférer l'utilisation de scies trépans, beaucoup plus performantes et robustes.
Une scie cloche se compose d'un plateau de base se fixant dans le mandrin, supportant des lames bloquées par un ergot dans les rainures du plateau. Lors du travail, on n'utilise naturellement qu'une lame à la fois, adaptée au trou à percer.
Pour une utilisation intensive de ce genre d'outil, préférez les scies trépans aux scies cloches. L'outil est beaucoup plus efficace, mais également beaucoup plus cher !
Cette série de trous de 50 mm de diamètre est réalisée à la scie cloche montée sur une perceuse sans fil. Ils permettrons, dans ce cas, d'accéder au écrous de serrage de deux modules entre-eux en facilitant l'accessibilité.
Enfin, une fraise pour tête de vis permettra de pratiquer un logement conique sur un avant trou déjà percé permettant d’encastrer les têtes à la surface du bois. Ces fraises existent en de nombreux diamètres, mais une seule suffira généralement pour nos besoin, en l'adaptant à la taille des vis les plus utilisées pour la construction du réseau. A défaut, il est tout à fait possible de se contenter pour cet usage d'un simple foret de grand diamètre, comme illustré ci-après. Mais attention, fraiser ne veux pas dire percer !
Adaptez le diamètre des fraises aux tête de vis que vous allez utiliser ! Notez le foret à avant trou, perçant et fraisant le logement de la tête dans le même temps : pratique.
Attention, il ne s'agit pas de percer, et une fraise pour tête de vis peut très bien enlever beaucoup de matière si on y prend garde !
L'opération de fraisage consiste seulement à créer l'emplacement pour la tête des vis qui pourront ensuite être cachée par un enduit et une peinture. Ici, c'est un simple foret hélicoïdal de grand diamètre qui est utilisé !
- les scies sauteuses sont des outils d’utilisation polyvalente grâce à leur grande maniabilité et leur faible encombrement. Elles sont capables de pratiquer aussi bien des travaux de coupes droites à la place d'une scie circulaire que courbes, de chantournement, de découpe arrondie à l'intérieur d'un élément... à main levée ou en suivant un guide ou une règle pour des coupes précises.
La lame est animée par un mouvement alternatif rapide de haut en bas. Contrairement à une coupe manuelle, la lame agit normalement à la remontée, ce qui explique les possibles éclats de bois coté tracé. Il est ainsi préférable de travailler sur le coté de la planche qui sera le moins visible sur l'ouvrage terminé.
Le choix d'une lame adaptée au travail limite ce phénomène et certaines machines haut de gamme sont dotées d'un pare-éclat en en plastique transparent assurant un appui au plus près de la lame.
Préférez toujours une machine dotée d'un variateur de vitesse et d'un mouvement pendulaire de la lame qui éloigne celle-ci de la pièce lors de la descente assurant ainsi une bonne évacuation des copeaux.
De nombreuses machines possèdent également une sortie pouvant être branchée sur un aspirateur, un plus indéniable car ces machines génèrent toujours une qualité impressionnante de poussière qu'il peut être intéressant de traiter « à la source ». Vous remarquerez en effet rapidement que la poussière est un ennemi implacable, hypothéquant gravement le fonctionnement des micros mécaniques de nos trains.
Scie sauteuse d'entrée de gamme : peu de réglages et il faut un tournevis dédié pour assurer le changement des lames, tournevis qu'il sera naturellement très facile de perdre... A réserver aux petits travaux occasionnels.
Cette scie sauteuse haut de gamme dispose d'un dispositif de changement de lame rapide et efficace. Un vrai plus à l'usage, mais qui a un prix.
Outre le système de changement de la lame, vous disposez d'un réglage de la pendulation de la lame, d'un raccordement à un aspirateur et d'un pare éclat. Comme souvent, le prix s'oublie, la qualité reste !
La principale difficulté dans l’utilisation d’une scie sauteuse, vient de son mouvement alternatif, pouvant engendrer de fortes vibrations, surtout lors de la découpe de panneaux fins, ce qui est souvent le cas en ce qui nous concerne : tables de roulement des trains, couples de mise en forme des reliefs...
Il est alors absolument nécessaire de maintenir le panneau à découper sur l’établi par des presses afin de limiter ces phénomènes parasites pouvant conduire jusqu'à l'accident !
Pas de maintient de la pièce qui est par ailleurs en porte à faux à l'avant des tréteaux, d’où des risques de vibrations très importants lors de la coupe. Sans considérer l'imprécision lors du travail, celui-ci présente de réels risques d'accidents. Ne parlons même pas de la position du fil, enroulé en vrac devant la lame... Vouloir à tout prix aller vite en s'affranchissant de la fixation de la planche à couper, conduit au mieux... à un travail imparfait et de mauvaise qualité ; au pire... à visiter les services des urgences de votre hôpital de proximité !
La bonne méthode : la pièce est correctement soutenue sur la totalité de sa longueur à l'aide de solides carrelets, sur lesquels elle est fixée par une série de serre-joints. Le fil d'alimentation de la scie est correctement placé, vers l'arrière de la zone de coupe et il n'y aura pas à ce soucier du risque de couper les tréteaux, la lame passant largement au dessus grâce à l'épaisseur des carrelets : travail de qualité en sécurité. Le modélisme ferroviaire est un plaisir qui commence souvent ainsi !
Afin d’obtenir un tracé rigoureux avec une scie sauteuse, il est préférable de faire courir la semelle de la machine le long d’un tasseau de guidage. Celui-ci sera naturellement le plus lisse possible, sans aspérités entraînant autant de défauts sur le trait de coupe.
Quoi qu’il en soit, celle-ci se fera toujours à l’extérieur du trait, de manière à conserver la cote après ajustage. Une coupe sur le trait, ou à l’intérieur fait perdre de nombreux millimètres...
Pour plus de précision, il est possible d'assurer le guidage lors de la coupe à l'aide d'une règle ou d'un tasseau. Attention de bien vérifier avant de commencer le travail si les presses ne gênent pas. C'est d'ailleurs le cas ici, où la presse du premier plan empêche l'attaque de la coupe en étant disposée du mauvais coté !
Les coupes biaises sont possibles par inclinaison de la semelle selon l'angle voulu. Dans ce cas, pensez à assurer le guidage de la machine à l'aide d'une règle ou d'un tasseau.
L'attaque d'une coupe à plein bois sans faire de trou préalable pour le passage de la lame est tout à fait possible. Au démarrage, la semelle est perpendiculaire à la surface à couper, la machine est mise en fonctionnement avant que la lame ne vienne en contact avec la surface à découper. L'angle d'attaque est le plus aigu possible. Il ne reste qu'à pivoter le plus doucement possible la semelle jusqu'à la poser bien à plat sur la surface à couper.
Attention cependant, le risque est grand de provoquer un choc au démarrage qui entraînera une torsion de la lame : irrécupérable quoi qu'il arrive !
Il est plus prudent de pratiquer un trou de diamètre suffisant pour pouvoir passer la lame, plus prudent, et souvent plus rapide contrairement à ce que l'on peut penser de prime abord.
- les scies circulaires, contrairement aux scies sauteuses, ces machines sont conçues uniquement pour réaliser des découpes droites, dans le fil du bois, ou en travers de celui-ci.
Si elles sont moins polyvalentes, elles sont par contre très adaptées aux gros travaux de débitage de bois dans la longueur.
La profondeur de la coupe maximale sera fonction du diamètre de la lame, généralement compris entre 160 et 235 mm, offrant une capacité de coupe maximum se situant entre 55 et 80 mm. Cette profondeur peut naturellement se régler en ajustant la position du plateau. Celui-ci peut également s'incliner jusqu'à 45° afin de réaliser des coupes biaises.
Comme pour toutes les scies, c'est le nombre de dents, entre 10 et 48, qui détermine la finesse du travail. Enfin, certaines lames disposent de fentes sur leur périphérie évitant toute déformation en cas d'échauffement excessif. La encore, ne forcez jamais sur une machine.
On trouve aujourd'hui un large assortiment de scies circulaires, depuis le très haut de gamme dite scie plongeante, à gauche, jusqu'aux machines sans fil, à droite, suffisamment performantes pour nos besoins.
Lors de l'attaque de la coupe, mettez toujours la scie circulaire en marche avant d'engager la lame dans le bois en tenant fermement la machine avec les deux mains. Engagez toujours la coupe sans précipitation et sans forcer. Dans tous les cas, ce sera le capot protecteur pivotant qui sera le premier en contact avec la pièce.
L'attaque de la coupe doit impérativement se faire moteur tournant, la machine fermement tenue à deux mains
La semelle doit être réglée de façon à laisser les dents de la lame dépasser juste l'épaisseur à couper. Ici, le dépassement de la lame est beaucoup trop important.
La machine est bien réglée : les dents de la lame dépassent juste ce qu'il faut pour l'épaisseur à couper.
Il est possible avec une scie circulaire de réaliser une série de traits parallèles et rapprochés allant jusqu'à ¾ de l'épaisseur de la pièce en se servant du guide de coupe.
La flexibilité de la pièce ainsi travaillée dépend tout à la fois de l'épaisseur des traits de scie et de leur espacement. En ce qui nous concerne, cela permet de créer facilement des bandeaux de façade de réseaux harmonieusement cintrés.
Si il est tout à fait possible de se servir d'une scie circulaire à main levée, un travail de précision exigera l'utilisation d'un guide, soit celui proposé en accessoire avec la machine, qui convient pour les petits travaux, soit une règle ou un tasseau fermement fixé par deux presses pour des largeurs de coupes plus importantes.
Guidage à l'aide du guide latéral fixé sur le plateau de la machine. Une graduation permet un réglage sommaire de la coupe.
Guidage à l'aide d'une planche fixées par des presses. Attention à leur disposition. Elles ne doivent pas gêner la manœuvre. Ici, il aurait fallut la fixer dans l'autre sens, poignée de serrage vers le bas afin de ne pas gêner la coupe...
Il faut savoir que toute interruption lors de la coupe, puis reprise après avoir corrigé la position de la règle est source d’imprécision, laissant une « marche » sur le trait de coupe.
- les scies oscillantes, encore désignées outils multifonctions ont été assez récemment mis à la disposition des amateurs.
Elles fonctionnent par oscillation rapide sur un secteur de 2° environ d'une lame de coupe ou d'un patin abrasif permettant un ponçage fin.
La vitesse d'oscillation est généralement comprise entre 15000 mouvements par minute pour les appareils de bas de gamme, à 22000 oscillations pour les meilleures.
Attention cependant, du fait de son mode de fonctionnement, ce type d'appareil peut provoquer d'importantes vibrations, d'autant plus que la lame est usée, dont le ressenti peut nuire à la qualité du travail et au confort d'utilisation. Une bonne prise en main de l'appareil et une ergonomie soignée seront des critères importants à l'heure du choix, sinon, à défaut de tennis-elbow, vous obtiendrez un non moins douloureux et handicapant modélisme-elbow !
Une scie oscillante, dite également outil multifonction . On comprend pourquoi en découvrant la grande variété d'outils qu'elle peut recevoir, de coupe ou de ponçage, y compris une lame racloir pour décaper les épaisseurs de colles pour revêtement de sol, par exemple.
- les scies radiales sont en quelque sorte des scies circulaires montées sur une potence articulée sur deux axes. L'appareil est statique, fixé sur une table. La coupe se fait uniquement par descente de la lame sur la pièce posée sur la table de coupe.
Dotée d'une puissance moteur comprise entre 1000 et 2000 W, c'est l'outil idéal pour des coupes précises et répétitives. Dans notre domaine, on l'utilisera avec avantage pour l'usinage des découpes pour les assemblages à mi-bois par exemple.
Des rallonges sont positionnées de part et d'autre de la table de coupe pour éviter les porte-à-faux des pièces, potentiellement dangereux.
Une scie radiale devra toujours être fixée sur une table, permettant un dégagement de part et d'autre de la machine. Notez les rallonges, nécessaires pour assurer le soutient des pièces longues.
La coupe en biseau des pièces est possible par rotation de l'ensemble bloc moteur/lame sur son axe horizontal
La coupe d’onglet est assurée par la rotation sur son axe vertical du plateau gradué.
Le réglage de la butée en profondeur est particulièrement utile pour la réalisation d'assemblage à mi-bois, ou pour le cintrage d'éléments de grande longueur, plus faciles à usiner avec ce genre de machine qu'avec une scie circulaire classique.
La presse de bridage permet de caler la pièce et de la maintenir en place pendant la coupe.
Ces deux tasseaux devant être assemblés à mi-bois sont coupés conjointement, les pièces étant fermement maintenues à l'aide de presses.
Notez la précision de la coupe, à l'intérieur du trait. Il est tout à fait possible grâce à la butée de profondeur d'évider complètement l'entaille pour l'assemblage à mi-bois.
- les ponceuses sont nécessaires pour mener à bien certains travaux d'ajustage et surtout de finition des pièces avant peinture ou traitement de surface. Elles sont essentiellement de trois types :
A bande, elles sont spécialement indiquées pour les plus gros travaux et les ponçages grossiers. Certaines de ces machines peuvent peser jusqu'à 8 kg pour une puissance de 1200 W, ce qui en fait de vrais monstres difficiles à utiliser dans notre domaine, mais les plus petites peuvent être intéressantes notamment pour le ponçage de pièces offrant un profil courbe.
A disque, en utilisant le mouvement de rotation excentrique d'un plateau sur lequel est fixé un disque abrasif, le plus souvent auto-grippant. Elles sont bien adaptées aux gros travaux et semi finition, sur toutes surfaces, sauf pour la bois qui doit toujours être poncé dans le sens du fil pour obtenir les meilleurs résultats, dans ce cas, le mouvement de rotation du disque vas naturellement à l'encontre de ce principe ;
Vibrantes enfin, avec un mouvement elliptique du plateau sur lequel est fixé l'abrasif, elles sont idéales pour les travaux les plus fins et les finitions, en particulier pour le bois, c'est donc l'outil à retenir en ce qui nous concerne, au moins pour un premier équipement.
Dans tous les cas, plus le travail à effectuer sera fin, moins le ponceuse devra être lourde et puissante. Et n'oubliez pas que c'est toujours l'abrasif qui fait la qualité du travail. Quelque soit celui-ci, il faudra prévoir de passer successivement 2, voir 3 grains d'abrasifs successifs, du plus gros au plus fin pour arriver au meilleur résultat Voir la nomenclature des abrasifs disponibles sur le tableau suivant.
Mais quelque soit l'abrasif utilisé lors du ponçage, ne restez jamais immobile sur une même zone. Au contraire soyez toujours en mouvement. Sinon, vous risqueriez de marquer profondément les surfaces travaillées. Portez également des lunettes et surtout un masque de protection respiratoire : vous allez manger de la poussière, et franchement, ce n'est pas le plus agréable !
Un bel assortiment de ponceuses : à bandes, à disques, vibrantes. Rassurez vous, vous n'aurez que rarement besoin de toutes !
Mise en place d'un disque auto-grippant. Les trous du disque correspondent à ceux du plateau et permettent l'évacuation d'une grande quantité de poussière lorsque la machine est branchée sur un aspirateur.
Changement d'abrasif sur une ponceuse vibrante. Ici, la feuille est pincée aux deux extrémités sur la totalité de la largeur.
Nul besoin d'appuyer pour poncer, le seul poids de l'appareil est suffisant pour assurer un travail de qualité.
Mise en place d'une bande. Attention, celle-ci est orientée. Il faut donc faire coïncider les flèches de la machine et des bandes selon le sens de rotation.
Il est possible de poncer des courbes en fixant une ponceuse à bande disposée à l'envers sur un établi.
Notez qu'une simple cale à poncer peut être largement suffisante pour de nombreux travaux, comme ici le ponçage du chant de ce futur plan de roulement de la gare du Mont Dore.
La découpe à la scie cloche sera avantageusement complétée d'un passage à la main d'un abrasif fin afin d'enlever toutes les échardes. Difficile d'opérer avec une ponceuse électrique dans ce cas !
- Les pistolets à colle chaude ou thermocolleurs chauffent avec une résistance électrique de la colle en bâtonnet jusqu'à une température de 200 °C environ avant de l’expulser sous forme liquide par la buse en actionnant une gâchette.
Selon les appareils, cette action peut être totalement manuelle, la gâchette servant à « pomper » la colle au fur et à mesure des besoins, ou encore automatique, le débit étant alors régulé.
Si tous les matériaux usuels peuvent être effectivement collés, ces assemblages ne sont ni précis, ni très solides. La seule véritable utilisation intéressante en ce qui nous concerne, reste pour l'élaboration des décor et la mise en place de panneaux de polystyrène extrudé par exemple pour la création d'une structure de base ensuite recouverte d'un enduit.
Quoi qu'il en soit, on assemblera pas un kit avec cette méthode !
Pistolet à colle chaude et ses bâtonnets de colle. Attention, le bec de l'appareil chauffe jusqu'à environ
200 °C. Le support rétractable située à l'avant est très utile pour empêcher tout contact du bec avec une surface qu'il pourrait marquer.
Utilisation d'un pistolet à colle chaude pour la mise en place des plaques de polystyrène extrudé formant la structure générale du relief de ce réseau Jouef.
Le relief de ce réseau est maintenant terminé, le polystyrène collé au pistolet à colle a été recouvert d'un enduit. L'ensemble est solide et léger. Place aux trains !
- Les scie à tronçonner les tiges filetées sont des outils très spécifiques adaptés à la coupe et à l'ébarbage de grande quantité de tiges filetées.
Il s'agit en fait d'un disque à tronçonner pivotant sur un axe venant découper la tige maintenue dans une sorte d'étau. Une pige réglable permet d'ajuster avec une précision suffisante la longueur des tiges à débiter.
Remarquez que cet outil est naturellement destiné à un usage « intensif », justifié par la construction d'un très grand réseau en cornières métalliques, ou pour un club, sinon, une simple scie à métaux à main peut s'avérer largement suffisante dans la grande majorité des cas.
Une scie à tronçonner les tiges filetées, l'outil ultime du constructeur de structures métalliques : rapide, efficace et précise. Mais destinée aux gros travaux !
La tige filetée est maintenue par un étau sur la table de sciage, pendant que le disque pivote sur son axe pour la couper. Attention, l'opération générant une belle gerbe d'étincelles dues à l'arrachement de particules de métal, le port de lunettes de protection adaptées est obligatoire.
Les opérations de sciages laissent toujours une bavure importante qui est tout à la fois dangereuse pour la manipulation des pièces, car extrêmement coupante, et préjudiciable pour les assemblages ultérieurs car empêchant la mise en place des écrous. Ces machines disposent alors d'un plateau abrasif utilisé pour meuler les bavures et créer un beau chanfrein sur la périphérie de la tige filetée.
Avant-Après le chanfreinage par meulage, opération indispensable qu'il convient de pratiquer en portant également des lunettes de protection.