Atelier Bruno Moret

Atelier Bruno Moret

Modélisme : l'offre commerciale

 

 

 

 

Comment choisir la voie qui convient le mieux à notre projet de réseau ?

Elle devra en effet être compatible avec le parc de matériel disponible, être réaliste et facile de mise en œuvre, et aussi assurer efficacement l'alimentation en électricité des locomotives, notamment au niveau des branchements, encore improprement appelés «aiguillages».

En sachant qu’il n’existe pour l’heure aucune voie de grande distribution reproduisant de manière satisfaisante une voie typiquement française, quelque soit l’échelle de réduction, l’exercice est donc affaire de compromis entre réalisme, fiabilité de fonctionnement et possibilité d'approvisionnement, car en effet, le Brexit a quelque peu chamboulé la donne en la matière !

 

 

Photo Voie 01.JPG
Une belle voie fine, de larges courbes à grands rayons, la voie est l’esprit même du chemin de fer. Accordons lui quelque attention pour pouvoir reproduire sur nos réseaux des installations comme cette gare de Grasse au temps du PLM.

 

 

 

Et tout d’abord, quelle échelle choisir ?

L’échelle désigne le quotient de réduction appliqué à la miniature par rapport à l’objet réel. Pour le H0, ce rapport est de 87, c’est à dire qu’une dimension en H0 sera 87 fois plus petite que la réalité.

Ceci dit, il ne faut pas confondre l’échelle avec l’écartement des voies d’un train miniature.

Il existe en effet une multitude d’écartements différents de rails, en fonction du type de chemin de fer considéré : minier, industriel, militaire, secondaire ou d’intérêt national.

Attention donc aux confusions possibles entre échelles et écartements ; un train à voie Decauville reproduit strictement à l’échelle H0, circulera sur une voie de 6,5 mm d’écartement, tout comme un train à voie normale reproduit à l’échelle Z. Mais si l’écartement des rails est le même, la voie reproduite et l’échelle de réduction n’ont rien à voir entre-elles et ne sont pas compatibles !

Ceci posé, intéressons nous maintenant aux deux échelles principales à commencer par le H0 qui reste de loin la plus pratiquée. On trouve dans le commerce tous les types de matériel roulant, depuis l’origine des chemins de fer, jusqu’aux plus récentes locomotives, ainsi qu’un choix absolument pléthorique en matière de décor.

En outre, il existe une offre quasi exhaustive en ce qui concerne l’écartement des voies :

- Le H0 (écartement de 16,5 mm) qui correspond à la norme SNCF pour la voie dite normale.

- le H0m (écartement de 12 mm) qui correspond à la voie métrique. C’est le système de voie utilisé par les nombreux Chemins de Fer Départementaux ayant sillonné la campagne française.

- le H0e (écartement de 9 mm) qui évoque la voie des chemins de fer de chantier ou industriels ; sans oublier l’écartement de 6,5 mm, correspondant à la voie réelle de 600 mm.

 

 

Photo Voie 02.JPG

La cohabitation Voie normale / Voie métrique est un thème intéressant à évoquer en modélisme, comme ici avec les gares PLM et CP de Meyrargues.

 

 

 

Photo Voie 03.JPG
Nul besoin de surfaces gigantesques pour se lancer dans le modélisme ferroviaire. La firme Busch avec son adorable train industriel sur voie de 6,5 mm permet la création de micro-réseaux fonctionnels.

 

 

 

Photo Voie 04.JPG

Voie Marklin Z versus voie Decauville proposée par Busch : même écartement, mais l’échelle de réduction est bien différente. Ces deux voies ne sont pas compatibles.

 

Le N quant à lui correspond au 1/160ème de la réalité. Cette échelle est parfaite pour la réalisation de vastes réseaux au décor soigné, d’autant que l’offre commerciale en matériel moteur et remorqué s’est considérablement étoffée ces dernières années, y compris en ce qui concerne les bâtiments et les éléments de décor d’inspiration française.

Mais cette échelle ne concerne que la voie normale SNCF reproduite à l’écartement de 9 mm, même si quelques amateurs doués ont évoqué avec du matériel Z sur voie de 6,5 mm des trains à voie métrique.

 

 

Et maintenant quel Code choisir ?

La première des caractéristiques mises en avant par les fabricants de voies miniatures est le code de celle-ci qui correspond à la hauteur du profilé du rail.

D’origine Américaine, le code se défini par un pourcentage par rapport au dixième de pouce, soit 2,54 mm. Une voie au code 75 représente donc 75% de 2,54 mm soit 1,9 mm.

Aujourd’hui, dans la normalisation NEM, cette désignation a été remplacé par celle de profil. Ainsi, une voie au profil 20 présente-t-elle une hauteur de profilé de 2 mm, correspondant au code 80.

On peut ainsi théoriquement choisir dans les différentes gammes proposées, le système de voie qui convient le mieux au thème du réseau projeté, sachant que plus la ligne est importante, plus son trafic est lourd et plus sa voie sera lourdement armée. Il sera alors possible de jouer sur la différence de code des profilés pour reproduire des armements spécifiques en fonction de la nature de la ligne à reproduire.

Mais on se rendra aussi vite compte des proportions très forcées de ces voies commerciales, ainsi, la voie Peco code 75, la plus fine des produits industriels actuellement disponibles à l'échelle H0 correspond en réalité à la voie la plus lourde de la SNCF, type U 60, utilisée sur les lignes les plus fréquentées. De fait, la reproduction, à l’échelle H0, d’une simple voie de débord ou d’une ligne secondaire, sujet fréquemment reproduit par les amateurs, exigerait un rail au code 55 (profil 14), indisponible dans les gammes commerciales.

 

Mais plus que le code, c’est bien de l’association Rail / Roues dont il faut tenir compte, car les deux forment un couple absolument indissociable.

Non, il n'est pas possible de faire circuler n'importe quel matériel sur n'importe quelle voie. C'est pourtant bien souvent ce que nous faisons en espérant faire circuler sans encombres sur le même réseau du matériel de collection, VB des années 50, Jouef ou Hornby des années 60, France Train des années 70 avec la dernière locomotive REE produite.

Quelque soit la marque et le code des appareils de voie, cela se passera mal si l'on ne choisi pas un standard, et un seul, et en adaptant ensuite le matériel à celui-ci.

Ces standards sont fixés par les normes NEM en Europe et NMRA aux Etats Unis. Celles-ci sont intéressantes pour l'amateur, car plus fines donc plus réalistes, en particulier la RP 25 code 88.

Notons que les NEM 311.1 et PR 25 code 110 sont quasi identiques, sauf en ce qui concerne la cote B du calage dos à dos des roues. La différence est minime, mais elle peut conduire à la montée du boudin sur la pointe de cœur et/ou des courts circuits comme nous le verrons plus loin : n’oublions pas, il s'agit de micro-mécanique !

 

 

Photo Voie 05.JPG

Illustration de la différence de hauteur du profilé entre une voie au code 100 et une autre au code 75.

 

 

 

Photo Voie 06.jpg

Ces deux voies Peco sur traverses béton ont un aspect bien différent en fonction du code choisi, 75 ou 100.

 

 

La continuité électrique des aiguillages

Le dernier point d’attention en ce qui concerne le choix du système de voie concerne les caractéristiques électriques des divers appareils proposés. La continuité électrique est-elle assurée suivant la position des lames ou quelle que soit leur position ? Les cœurs sont-ils isolés ou non ?

De la réponse à ces questions dépendra au final le câblage du réseau, la nécessité ou non de placer des éclisses isolantes où encore d’intégrer un relais inverseur.

Pour les branchements de la gamme Piko A, les lames articulées et crantées sont alimentées par pontage et le cœur est isolé. La continuité électrique est assurée quelle que soit la position des lames et il n’est pas nécessaire de disposer des éclisses isolantes en sortie de branchement.

Conséquence de ces caractéristiques, cette gamme est parfaite pour un petit réseau de débutant, au câblage simple, voir simpliste dans le cas d’une alimentation digitale sans rétro-signalisation.

En outre, le crantage des lames permet de commander manuellement ces appareils en se dispensant de l’installation de moteurs qui peut être envisagée dans un deuxième temps. Une bonne manière d’étaler les dépenses !

 

 

Photo Voie 52.JPG

Branchement Piko A : pontage des rails de raccord et articulation des lames assurant la continuité électrique.

 

 

 

Photo Voie 53.jpg
Schéma de principe d’un câblage minimal pour une alimentation digitale, sans rétro-signalisation avec des aiguilles Piko A.

 

Photo Voie 54.jpg

Attention toutefois, même pour cette gare de très modestes dimensions, même avec une alimentation digitale, il est largement préférable de réalimenter chaque section depuis un feeder. Et pour une alimentation analogique, il sera en outre nécessaire d’intégrer un interrupteur pour isoler chaque section afin de pouvoir y stationner une machine lors des manœuvres d’une deuxième !

 

 

Le programme Peco est maintenant déclinée en trois gammes, mais seuls les appareils Unifrog seront maintenus et développés dans l’avenir. Ceux-ci possèdent des lames souples, crantées et pontées. Le cœur est isolé mais ré-alimentable combinant les avantages des deux gammes précédentes Electrofrog et Insulfrog. La continuité électrique est assurée quelle que soit la position des lames : éclisses isolantes non indispensables.

 

 

 

Photo Voie 55.jpg

Gros plan sur le système d’articulation des lames des appareils des gammes Electrofrog et Insulfrog Peco. Les contacts électriques seront peu fiables après peinture et collage du ballast.

 

 

 

Photo Voie 56.JPG

Les pontages électriques des aiguillages Unifrog assurent une parfaite continuité de la prise de courant.

 

 

 


 Photo Voie 57.jpg

Schéma de principe d’un aiguillage Peco Insulfrog à cœur isolé. Si il est théoriquement possible de ne pas placer une éclisse isolante sur les rails de sortie du cœur, cela est toutefois préférable pour éviter tout risque de courts circuits au passage d’une roue qui ne serait pas aux normes ou mal calée.

 

 

 

 Photo Voie 58.jpg

Revenons au couple Rail / Roue : Il y a un risque de court circuit si le dos d’une roue touche la lame d’une aiguille alimentée, possible avec les appareils Peco Electrofrog ou Tillig. Le problème est identique au niveau des cœurs des appareils Peco Insulfrog.

 

Photo Voie 59.jpg

Schéma de principe du câblage d’un aiguillage Peco Electrofrog à cœur non isolé, réalimenté via un relais du moteur d’aiguille par exemple. Il est impératif de disposer des éclisses isolantes en sortie de cœur.

 

Photo Voie 60.jpg

Schéma de principe du câblage d’un aiguillage Peco Unifrog à cœur non isolé pouvant être réalimenté par relais. Mais ici, la présence des éclisses isolantes n’est pas obligatoire, comme sur les appareils Piko A.

 

 

 

Tillig 05.JPG

Enfin, les branchements de la gamme Tillig disposent de lames souples, pontées et non crantées, devant donc dès l’installation être équipées d’un moteur. Les cœurs sont non isolés : il est donc nécessaire de les réalimenter via un relais et la mise en place d’éclisses isolantes est indispensables en sortie de la pointe de cœur.

 

 

 

Photo Voie 61.JPG

Gros plan sur les pontages des lames, à gauche, et des voies de sortie du croisement du cœur à droite. Au centre, la barrette d’alimentation du cœur, via un relais selon la position des lames.

Photo Voie 62.jpg Schéma de principe du câblage d’un aiguillage Tillig.

 

 

Alors, finalement, quelle voie choisir aux échelles H0 et N ?

Pour le premier équipement d'un débutant, ou pour un budget serré, la voie Piko A est un excellent choix avec un rapport qualité / prix imbattable. Elle est disponible avec un assortiment de coupons droits et courbes suffisant pour composer un réseau de départ et la gamme d'aiguilles comprend tous les éléments de base nécessaires. Proposée au code 100, il sera possible d’y faire circuler sans trop de soucis du matériel de collection des années 50 à 70 (VB, France Train, Hornby, Jouef…) ainsi que tout le matériel des grandes marques des années 80 à aujourd’hui. Attention cependant au matériel doté de roues plus fines comme REE. Les roues tombent alors dans l’ornière des cœurs d’aiguilles.

 

 

Photo Voie 10.JPG

Branchement Piko : Lames articulées et crantées alimentées par pontage, cœur isolé, géométrie rigide non ajustable, profilés maillechort brillant.

 

 

 

Photo Voie 11.JPG

La traverse mobile est placée en bout des lames assurant un guidage sans risque de soulèvement de celles-ci lors des manœuvres.

 

Pour un modéliste plus expérimenté, la question du choix se pose. La gamme Roco est complète, avec des appareils à la géométrie agréable, mais au système d'articulation des lames sur les traverses mobiles fragile. Enfin le système de fixation du profilé sur les traverses reproduit le système allemand, très éloigné des tirefonds français.

Sur ce point, la voie qui s'en rapproche le plus est la voie Peco qui peut convenir pour une évocation des attaches nabla et elle est disponible au code 75, le plus fin du marché. En outre, la gamme des appareils est complète, mais, sauf pour les récents aiguillages du système Unifrog initié avec la gamme de rail à double champignon, l'articulation des lames d'aiguilles est grossière et peu fiable électriquement !

La gamme Tillig code 83 est quant à elle réaliste et complète, comprenant également des appareils à trois files de rails pour voies imbriquées métrique / normale, mais aussi beaucoup plus chère. En outre, la position décalés des contre-rail du cœur n'est pas satisfaisante.

Bref, égalité Peco code 75 Unifrog / Tillig code 83 !

 

 

 

Photo Voie 12.JPG

Branchement Roco : Lames articulées, non crantées, non pontées alimentées selon la position des lames, cœur isolé, géométrie rigide non ajustable, profilés maillechort brillant.

 

Photo Voie 13.JPG

La traverse mobile est située à environ 35 mm de l’extrémité des lames ce qui peut entraîner le soulèvement de celles-ci lors de la manœuvre.

 

 

 

Photo Voie 14.jpgLa firme Peco propose un large choix de traverses pour ces voies courbables au code 75 : bois, béton, bi-bloc et métallique.

 

 

 

Photo Voie 15.JPG

Les nouveaux appareils de la gamme Peco Unifrog : Lames souples, crantées, pontées, cœur isolé mais ré-alimentable combinant les avantages des deux gammes Electrofrog et Insulfrog, géométrie rigide non ajustable, profilés maillechort brillant.

 

 

 

Photo Voie 16.JPG

Le cœur des nouveaux branchements Peco Unifrog, combinant les avantages des deux gammes précédentes.

 

 

 

Photo Voie 17.JPG

La traverse mobile crantée Peco assure un placage parfait des lames sur le rail.

 

 

 

Photo Voie 18.JPG

Branchement Tillig : Lames souples, non crantées, brunissage des profilés,

Continuité électrique assurée par pontage des lames et cœur  non isolé : éclisses isolantes indispensables en sortie de la pointe de cœur.

 

 

 

Photo Voie 19.JPG

Traverse mobile Tillig avec une belle évocation des tringles de commande.

 

 

 

Photo Voie 20.JPGLames souples des branchements Tillig. On distingue les plots de raccordement des traverses élastiques permettant une légère flexion de l’ensemble.

 

 

 

Photo Voie 21.JPG

Le Cœur Tillig en rail assemblé, très éloigné des cœurs moulés de la SNCF et contre rails décalés : à corriger par l’amateur exigeant !

 

En ce qui concerne maintenant l’échelle N, pour un débutant joueur de train et ne désirant pas nécessairement disposer d'une installation à demeure, on peut envisager la voie Kato, qui représente un peu l'équivalent à l'échelle N de la voie H0 Marklin C. Même facilité de mise en œuvre, même fiabilité, même voie toute ballastée. Il s'agit d'un excellent produit.

Pour les modélistes et les amateurs plus exigeant, pas d'autre choix que celui de la voie Peco code 55.

 

 

Photo Voie 22.JPG

Branchement Kato . Une belle géométrie et un ballast intégré pour gagner du temps, mais une voie au code 80 très lourde pour l’échelle N.

 

 

 

Photo Voie 23.JPG

Système de clipsage de la voie Kato, parfait pour le réseau démontable d’un débutant.

 

 

 

Photo Voie 24.jpg

Les voies Peco code 80 et 55 à l’échelle N. Cette dernière restant aujourd’hui encore incontournable pour les amateurs.

 

 

Et le système 3 rails courant alternatif ?

N'oublions pas le système Marklin C. Certes, il s'agit d'un système d'alimentation électrique en trois rail pour lequel il n'existe que peu de matériel typiquement français, mais ce système est d'un abord simple en ce qui concerne le câblage.

Et la voie C, et elle seule, permet un montage / démontage rapide et fiable pour une installation temporaire sur une table, le temps de jouer un week-end. Marklin a d'ailleurs développé toute une gamme de produits spécifiques pour les plus jeunes.

Alors, pour l'avenir de notre hobby, ne vaut-il mieux pas un enfant s'amusant avec un train jouet Marklin trois rails qu'un enfant déçu par les problèmes complexes de câblage électrique d'un aiguillage en deux rails ou son mauvais fonctionnement ?

Il aura ensuite tout le temps d'affiner sa pratique et de changer pour un système deux rails infiniment plus réaliste en lisant dans un premier temps Clés pour le train miniature puis Loco Revue lorsque sa pratique aura évolué !

 

 

Photo Voie 25.JPG

Branchement Marklin : Une géométrie plus « jouet » que «  modéliste » avec la présence de plots centraux de prise de courant… mais le système d’alimentation le plus simple et le plus fiable du marché.

 

 

 

Photo Voie 26.JPG

Gros plan sur le système sophistiqué d’éclissage. Fiable et permettant le montage et démontage rapide de la voie pour un réseau de débutant.

 

 

Voie flexible ou en coupon ?

Très facile à mettre en œuvre, la voie en coupon des coffrets de départ possède une géométrie parfaitement définie avec un choix limité de rayons de courbures invariables possédant une éclisse de liaison à chaque extrémité, facilitant montage et démontage des premiers réseaux. Mais, les rayons proposés sont généralement de très faible valeur, incompatibles esthétiquement parlant avec la circulations de matériel de grande longueur.

La voie courbable offre quant à elle une totale liberté dans le dessin du tracé, autorisant les plus belles courbes à grand rayon avec raccordement parabolique. Mais vous vous retrouvez avec un coupon souple, ayant une fâcheuse tendance à se déformer, sans éclisses, et dont les profilés ressortent à des longueurs différentes du coupon avec lequel on ne peut envisager que la construction de réseaux fixes, non démontables.

 

 

Variations sur un thème, la gare de Pavilly.

Alors, quelles peuvent être les différences d’aspect d'un site en fonction du type de voie utilisée pour sa reproduction. Voyons cela avec la gare de Pavilly et constatons que le plateau de base passera de 2500 x 600 mm avec la voie en coupons Marklin à 4750 x 800 avec la voie flexible Tillig.

Une donnée à tenir compte en fonction de la place dont on dispose pour implanter un réseau.

 

 

Photo Voie 45.JPG

Selon que vous mettiez en œuvre une voie Marklin, Piko A ou Weinert pour la transposition d’un même site, le résultat sera très différent !

 

 

 

Photo Voie 46 Piko A.jpg

Plateau de 3300 x 600 avec voie Piko A en coupons.

 

 

 

Photo Voie 47 Roco.jpg

Plateau de 3400 x 750 avec voie Roco flexible.

 

 

 

Photo Voie 48 Tillig origine.jpg

Plateau de 4750 x 650 avec voie Tillig pour une transposition dans l’état d’origine de la gare de Pavilly : petite halle et plaques tournantes pour la manœuvre des wagons

 

 

 

Photo Voie 49 Tillig SNCF.jpg

Plateau de 4750 x 800 avec voie Tillig pour une transposition SNCF de la gare de Pavilly : halle agrandie et voie de débord étendue.

 

 

 

Photo Voie 50 Kato N.jpg

 Plateau de 2050 x 400 avec voie Kato à l’échelle N.

 

 

 

Photo Voie 51 Marklin.jpg

 Plateau de 2500 x 600 avec voie Marklin.

 

 

 



06/04/2024
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi